Compagnie JANT-BI Germaine Acogny

Histoire

La compagnie a été créée en 1999 avec les danseurs d’Afrique et de la Diaspora ayant participé au premier atelier du Centre International de Danses Africaines Traditionnelles et Contemporaines à l’École des Sables de Toubab Dialaw en 1998.
Aujourd’hui la compagnie Jant – Bi met en avant son art de la danse, de la musique, du conte et de gardien d’un continent toujours mal raconté.

Elle travaille à la création d’un répertoire en collaboration étroite avec des chorégraphe externes.
Au contact d’un chorégraphe représentant une autre culture et un autre style de danse, un travail de fusion est accompli entre ce style et l’essence des danses africaines.

La Compagnie Jant-Bi a été créée en 1998 avec les danseurs ayant participé au premier workshop du Centre International de Danses Traditionnelles et Contemporaines Africaines, « L’Ecole des Sables » de Toubab Dialaw.

La Compagnie Jant-Bi reste en lien étroit avec le Centre qui est en même temps un point de rencontre et d’échange pour les danseurs et chorégraphes de la diaspora africaine et des différentes cultures du monde entier. Ainsi chaque travail chorégraphique reflète l’esprit du Centre.

A travers la mise en relation avec un chorégraphe représentatif d’une autre culture et d’un autre style de danse, un travail de fusion est réalisé entre ce style et l’essence des danses africaines. Le premier projet chorégraphique de Susanne Linke et Germaine Acogny, « Le coq est mort », est une rencontre entre le « danse-théâtre » allemand et la danse africaine, et le second co chorégraphié par Kota Yamazaki et Germaine Acogny « Fagaala », entre le Butoh et la danse africaine contemporaine. En 2007, Germaine Acogny s’associe à son fils Patrick Acogny pour la création de « Waxtaan » combinaison de danse contemporaine et des plus belles danses traditionnelles de différents pays d’Afrique.
La dernière création s’est faite en 2014 sous la direction de la chorégraphe réputée sud-africaine Robyn Orlin.

JANT-BI JIGEEN Depuis 2006, l’idée de former une compagnie Jant-bi exclusivement féminine, fait son chemin dans l’esprit des directeurs de l’Ecole des Sables. A partir de 2009 l’École travaille sur un programme de formation de femmes danseuses sénégalaises, qui a abouti à la création de la Compagnie Jant-Bi Jigeen (Jant-Bi Femmes) réunissant 9 jeunes danseuses, dont 5 viennent du village de pêcheurs de Toubab Dialaw.

Une première au Sénégal, l’existence de cette compagnie servira, entre autres, à donner toute leur place aux femmes dans le paysage de la danse contemporaine sénégalaise, à encourager la créativité féminine, l’émergence de chorégraphes femmes et va contribuer à la professionnalisation des artistes féminines.

Elle va véhiculer, au Sénégal, en Afrique et à travers le monde, les idées, les questionnements et les valeurs auxquelles les femmes sénégalaises, africaines en particulier, et les femmes en général, sont confrontés dans les sociétés d’aujourd’hui. Une façon de sensibiliser et de s’interroger sur les problématiques spécifiques aux femmes africaines.

Afro-Dites / Kaddu Jigeen ! est la première pièce de la Cie Jant-Bi du Sénégal, une chorégraphie de Germaine Acogny et Patrick Acogny. C’est l’histoire de 9 jeunes femmes sénégalaises qui prennent la parole, c’est le regard dansé et décapant qu’elles portent sur leur vie et sur la société moderne sénégalaise.
Afro-Dites a eu sa première à Dakar en janvier 2012 et tourne depuis à l’international.

Répertoire

1999: “Le coq est mort”, projet chorégraphique de Susanne Linke sous le regard de Germaine Acogny, rencontre entre la danse-théâtre allemande et la danse africaine
2004: “Fagaala” co-chorégraphié par Kota Yamazaki / Japon et Germaine Acogny, rencontre entre le Butoh et la danse africaine traditionnelle et contemporaine sur le thème du génocide au Rwanda
2007: Patrick Acogny, sous l’œil extérieur de Germaine Acogny, crée « Waxtaan », qui, avec quelques-unes des plus belles danses traditionnelles de différents pays africains, devient une création contemporaine basée sur des conversations imaginaires entre chefs d’État africains.
2008 : « The scales of memory » basé sur les poèmes de l’homme d’Etat et poète L.S. Senghor, est né d’une longue collaboration entre les chorégraphes Jawole Jo Zollar des États-Unis et Germaine Acogny du Sénégal et leurs compagnies respectives – les 7 femmes de Urban Bush Women et les 7 hommes de la compagnie Jant-Bi.
2012: la compagnie se concentre sur les danseurs et « Afro-Dites / Kaddu Jiggen » naît sous l’œil créatif de Patrick Acogny.
2014: « En même temps que nous pointions… », création de la célèbre chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin
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