À PROPOS

présentation de l'école

Les fondateurs, Germaine Acogny et Helmut Vogt, ont créé l’association Jant-Bi en 1994.

En 1996, ils ont posé la première pierre de l’École des Sables de Toubab Dialaw, au Sénégal, un petit village de pêcheurs situé à 50 km au sud de Dakar. Après 6 ans de construction, le centre a été inauguré en juin 2004. C’est un véritable village de danse avec ses deux studios de 400 m2 et 280 m2 respectivement nommés Aloopho et Henriette, sa salle de conférence, 24 bungalows comme logement, son propre restaurant, sa cuisine et ses bureaux, répartis sur 4,5 hectares de terrain, dont l’architecture est adaptée à l’environnement.

Le Centre International des Danses Africaines Traditionnelles et Contemporaines, communément appelé “École des Sables” (EDS), est géré par l’Association Jant-Bi et s’est positionné comme un carrefour de la danse contemporaine en Afrique. Depuis sa création, l’EDS perpétue l’esprit de « Mudra Afrique », la première école de danse panafricaine de Dakar (1977 – 1982) dont Germaine Acogny a été la directrice artistique. La mission de l’EDS est de faire avancer la vision fondatrice de la chorégraphe, danseuse, enseignante et pionnière culturelle Germaine Acogny en créant une communauté culturelle qui offre des formations en danse, des spectacles, des programmes éducatifs et communautaires pour tous.

« L’enseignement de la technique Acogny en est l’épine dorsale. »

Ce laboratoire de recherche se veut être un espace de rencontres et d’échanges, de conférences et de résidences artistiques pour les danseurs d’Afrique et de tous les continents. Reconnu dans le monde entier, il est devenu un village mondial de la danse, basé sur la richesse des danses et des cultures de toute l’Afrique, un lieu où les danseurs du monde entier se réunissent pour créer de nouvelles danses avec de nouvelles énergies.

L’enseignement de la technique Acogny en est l’épine dorsale. En créant l’EDS, Germaine Acogny a continué à travailler sur la création, l’échange artistique et le développement professionnel entre les danseurs du monde entier ; et tout cela en intégrant, dans les mouvements, dans les vagues du corps noir, les pas, non pas précisément les plus typiques, mais les plus complémentaires des autres danses.

À Toubab Dialaw, l’échange de connaissances est réciproque. Par sa vocation pédagogique et artistique, son engagement dans le dialogue interculturel et multidisciplinaire, l’école participe au développement humain, social et économique de différents territoires, du village de Toubab Dialaw au reste de l’Afrique.

Entre 2011 et 2015, Patrick Acogny, docteur en arts du spectacle option danse de l’Université Paris 8, devient codirecteur artistique avec Germaine Acogny et assume le rôle de directeur artistique de 2015 à 2020. Il contribue ainsi à de nouvelles visions, en apportant ses recherches et ses méthodes sur la déconstruction des danses traditionnelles africaines. Il contribue également au répertoire de la compagnie Jant – Bi (hommes) en créant “Waxtaan” et Jant-Bi Jiggen (femmes) avec « Afro-Dites », deux créations de renommée internationale. Il a formé plusieurs générations de danseurs et a initié le format de formation de trois ans (3 mois sur un an) pour les danseurs africains.

En 2019, l’École des Sables entre dans l’histoire en collaborant avec la Fondation Pina Bausch pour donner naissance à 2 magnifiques projets : un duo avec Germaine Acogny et Malou Airaudo (ancienne soliste de la compagnie Pina Bausch) et la transmission du Sacre du printemps par Pina Bausch à un groupe de 38 danseurs du continent africain, dont beaucoup ont été formés à l’École des Sables.

En 2020 le rôle de direction artistique et de gardien de l’École des Sables est confié à deux de ses anciens élèves de confiance, également titulaires du diplôme de technique Acogny : Alesandra Seutin et Wesley Ruzibiza, pour travailler aux côtés de Paul Sagne, qui a travaillé et évolué au sein de l’École des Sables pendant les 15 dernières années et qui a maintenant été nommé directeur administratif.